Holosolis a choisi la France pour y installer son usine géante de modules photovoltaïques.
Aujourd’hui, le solaire est l’une des sources d’énergies renouvelables privilégiées dans le cadre de la transition énergétique. Et la France aura un rôle de premier plan puisque celle-ci a été choisie par la société Holosolis pour l’implantation de sa gigafactory de fabrication de modules photovoltaïques. C’est en effet en Moselle que Holosolis va construire son usine géante, destinée à améliorer la souveraineté de l’Union Européenne. Lorsque l’usine sera construite, ce sera par ailleurs la plus grande d’Europe. En effet, elle dépassera la capacité de l’actuelle plus grande usine d’Europe de près de 70 %.
- Le consortium Holosolis va construire une gigafactory de modules photovoltaïques en Moselle
- Il s’agira de la plus grande usine d’Europe, avec une production de 5 GW annuels
- Cette usine permettra à l’UE d’accélérer sa transition énergétique, tout en réduisant sa dépendance par rapport à la Chine (qui produit 80 % des modules photovoltaïques)
Aujourd’hui, le solaire est l’une des sources d’énergies renouvelables privilégiées dans le cadre de la transition énergétique. Et la France aura un rôle de premier plan puisque celle-ci a été choisie par la société Holosolis pour l’implantation de sa gigafactory de fabrication de modules photovoltaïques. C’est en effet en Moselle que Holosolis va construire son usine géante, destinée à améliorer la souveraineté de l’Union Européenne. Lorsque l’usine sera construite, ce sera par ailleurs la plus grande d’Europe. En effet, elle dépassera la capacité de l’actuelle plus grande usine d’Europe de près de 70 %.
Selon Les Echos, il s’agit d’un investissement de 710 millions d’euros. Et 1 700 créations d’emplois sont prévues. Des emplois qui profiteront principalement à la région Grand Est ainsi qu’à Sarreguemines, grâce à un partenariat avec Pôle Emploi. En matière de production, l’entreprise prévoit 5 GW annuels, soit une dizaine de millions de modules photovoltaïques par an, ce qui correspond aux besoins en énergie d’un million de foyers européens. Cette production débutera en 2025.
“Nous fabriquerons les modules les plus économes en énergie, intégrant les dernières technologies photovoltaïques, avec la plus faible empreinte carbone et les normes sociales les plus élevées. Les effets d’échelle et l’automatisation des lignes permettront à un coût compétitif de rivaliser avec les géants mondiaux de l’industrie. Nos modules s’adresseront à trois marchés principaux : la toiture résidentielle, la toiture industrielle et commerciale et l’agrivoltaïque”, a déclaré Jan Jacob Boom-Wichers, le CEO de Holosolis.
Une question de souveraineté pour l’Europe
Pour rappel, Holosolis est un consortium basé en France de EIT InnoEnergy (co-financé par l’Union Européenne), IDEC Group et TSE. “Holosolis s’inscrit dans la dynamique européenne de réindustrialisation de la filière photovoltaïque. La consultation internationale menée par l’équipe d’Holosolis, qui a attribué le premier site de gigafactory à Sarreguemines en France, est une première illustration de cette dimension. EIT InnoEnergy est fier d’accompagner un nouvel acteur comme Holosolis, qui sera sans aucun doute la première référence industrielle de l’Alliance Industrielle Solaire Européenne que nous dirigeons”, déclare Diego Pavía, CEO de EIT InnoEnergy.
De plus, cette seule usine, avec sa capacité de 5 GW, contribuera à 15 % pour atteindre l’objectif de l’Alliance Industrielle Solaire Européenne d’avoir une capacité de production annuelle de 30 GW d’ici 2025. L’Europe sera ainsi capable de produire plus de modules photovoltaïques pour satisfaire ses besoins alors qu’actuellement, le marché est dominé par la Chine, avec une part mondiale de 80 %, contre 3 % pour l’Europe.
Quant au choix de la France (alors que d’autres pays, dont l’Allemagne, étaient candidats), celui-ci s’explique par la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, la qualité des infrastructures, mais aussi l’énergie décarbonée. Le terrain, d’une superficie de 50 hectares, a aussi joué un rôle dans ce choix. Interrogé par BFMTV, Jan Jacob Boom-Wichers, explique que ce site, à Sarreguemines, permet de démarrer le projet dans les délais les plus courts. “Nous avons identifié que la France avait tous les atouts qu’il fallait et le site de Sarreguemines en particulier”, a-t-il déclaré.
Source : https://www.presse-citron.net/solaire-une-gigafactory-a-710-millions-deuros-sinstalle-en-france/